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Notre camarade Pierre Bergounioux présente ici un texte haletant, reflet de la philosophie de la guerre et du temps, par le prisme de cet instrument stratégique que représentait le Boeing B-17 dans l’histoire.

Le mot de l’éditeur

Pour les Anciens, déjà, la guerre était mère de toutes choses. C’est pour exterminer qu’on innove, qu’on passe du silex au bronze puis au fer, de l’arc à l’arquebuse. Ça a pris des millénaires. Les forgerons oublièrent qu’ils avaient succédé aux tailleurs de pierre. L’espèce découvre tard qu’elle a une histoire et c’est tout récemment que ceux qui la font savent qu’ils l’accomplissent. Il a fallu, pour cela, que le devenir précipite son rythme, que des changements significatifs apparaissent dans l’étroite frange que forment, entre le peuple innombrable des morts et celui, futur, qui attend son heure, dans les limbes, les trois générations de vivants.

Pierre Bergounioux présente ce texte haletant, philosophie de la guerre et du temps, par ces quelques mots :

« Universellement connu sous l’appellation de Forteresse volante, le Boeing B-17 fut l’instrument principal des bombardements stratégiques qui ruinèrent l’Allemagne. Il emportait dix hommes sur des distances supérieures à trois mille kilomètres, dans l’hiver inexploré des hautes altitudes battues par le feu ennemi. Leur aventure collective n’a pas été contée. Ses possibles interprètes n’y ont pas survécu. A partir d’une image de B-17 en perdition, on a épilogué sur les chances du récit, la liaison toujours incertaine entre l’événement et sa relation. »

« B-17 g » de Pierre Bergounioux. Paru aux éditions Fata Morgana – Février 2023. Livre broché, Format : 14 x 22 cm, 64 pages – ISBN :
2377921256 – Prix : 14 €

L’auteur

Pierre Bergounioux est originaire de Brive. Ecrivain français, ancien du Lycée Gay-Lusasc de Limoges, et ancien élève de l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud, agrégé de lettres modernes, à l’occasion critique littéraire, il est aussi sculpteur, professeur de lettres et militant de gauche.

Après avoir passé l’essentiel de sa carrière en collège, Pierre Bergounioux dispense depuis 2007 des cours sur l’histoire de la création littéraire aux Beaux-Arts de Paris.

Les Anciens de Gay-Lu avaient eu l’occasion d’accueillir Pierre Bergounioux lors d’une des Rencontres de Gay-Lussac organisées par Laurent Bourdelas en 2017.

Jean-Pierre Moreau, né à Limoges, enseignant d’anglais au lycée Gay-Lussac de 1968 à 1970, fut directeur du département d’anglais à la Faculté des Lettres de Limoges puis professeur à la Sorbonne. Ce spécialiste d’histoire de l’Angleterre, vient de publier un troisième roman : « Les Forêts de la nuit », après « Chair à canon » (roman historique sur le 16e siècle anglais) et « N’écris plus à Churchill » (roman de formation se déroulant dans un village du centre de la France).

Les Forêts de la nuitLes Forêts de la nuit (éditions Librinova) est un roman d’anticipation, mais pas de science-fiction et dont l’action se passe à Paris, avec des détours par Limoges et Ambazac, « une vieille terre où chante le Taurion ». Il présente les tribulations d’un couple d’anglicistes, professeurs d’université, en butte aux contrôles et humiliations que leur font subir les dirigeants du pays après l’élection présidentielle de 2037 et l’instauration en France d’un régime despotique.

Dans cette dystopie, la satire est évidemment essentielle, soutenue par l’humour et l’ironie, mais tempérée par l’amour et l’affection qui parviennent, un moment, à survivre.

Le mot de l’éditeur

Dans les années 2040, la terre continue de tourner, la France s’est arrêtée. Le pays s’enferme dans ses frontières, s’isole du reste du monde. L’élection présidentielle de 2037 a porté au pouvoir un ‘Guide Suprême’ et un parti unique ; le populisme a triomphé. Il n’y aura plus jamais d’élections, le parlement est dissous, les partis politiques et les syndicats supprimés, les corps constitués abolis. Chacun est surveillé, fiché, noté (au sens propre) selon un double barème particulièrement grotesque et humiliant.

Un couple d’universitaires poursuit en secret des recherches académiques prohibées ; les autorités tiennent l’histoire pour « finie » et contrôlent toute présentation personnelle qui peut être faite du passé (référence explicite à 1984, le roman de George Orwell, placée en exergue du livre). Traqués par trois institutions policières différentes, Martine et Jérôme sont démasqués ; ils réagissent de façon contrastée aux sanctions qui les frappent. Le couple, uni jusque-là, se délite. Elle assiste, impuissante, à la métamorphose de son époux qui peu à peu s’adapte au nouvel environnement et accepte la situation sans trop de difficultés. Jusqu’à quand pourra-t-elle résister aux pressions exercées par les autorités et certains membres de son entourage ?

« Les Forêts de la nuit » de Jean-Pierre Moreau, paru aux Editions Librinova. Octobre 2021. Format broché, 140x216mm. 238 pages. ISBN 9791026291480. Prix de vente : 15,90 € format papier.

A propos de l’auteur

Jean-Pierre Moreau, professeur émérite à la Sorbonne spécialiste de civilisation britannique, signe ici un roman d’anticipation mordant, qui tient le lecteur en haleine jusqu’à la fin. Non sans humour, l’auteur nous met en garde contre des bouleversements politiques à venir et procède à une satire acerbe de notre société.

Plus d’informations sur le site internet de l’auteur : www.jean-pierre-moreau.fr

Notre camarade Florence Levet, ancienne de Gay-Lu, nous livre un nouveau roman. Après “Sous un tas de pierre”, elle nous entraîne avec « La femme de Bernard » au cœur d’une intrigue familiale dans un domaine agricole des années 60…

Le mot de l’éditeur

Couverture roman "La femme de Bernard"

Faux frères mais vrais rivaux

Lorsque la famille d’Albert Sabourin débarque au début de l’été, à la fin des années 1960, dans sa propriété de La Châtaigneraie après plus de quinze ans de quasi absence et de désintérêt, c’est la panique chez ses fermiers. En effet, après le départ des aînés, le dernier représentant de la lignée, Renaud, trop jeune et inexpérimenté, a laissé péricliter le domaine confié à ses soins. Il ne tarde pas à se heurter à l’aîné des Sabourin, Bernard, qui est en fait son demi-frère naturel, et cela avec d’autant plus de violence que tous deux courtisent la jeune Cécile, amie de la famille… qui finalement épousera Bernard.

Accusé à tort par la rumeur publique d’être l’auteur d’un meurtre qu’il n’a pas commis, Renaud se retrouve en butte à l’hostilité générale de son entourage et se résigne à son sort de paria. Mais rien n’est jamais perdu…

« La femme de Bernard » de Florence Levet. Paru aux éditions Nombre 7. Septembre 2021
Dos carré collé, format 148x210mm, 444 pages. ISBN 978-2-38153-788-7. Prix de vente conseillé 25 €, format ebook 11,90 €.

Biographie de l’auteure

Florence LevetJuriste de formation, universitaire et mère de famille nombreuse, Florence Levet consacre ses loisirs à l’écriture et à la musique. Aujourd’hui retraitée de l’Université de Limoges, Florence Levet a enseigné le droit privé et les sciences criminelles, ce qui a sans nul doute inspiré les intrigues de ses nombreux romans, dont certains ont été lauréats de concours littéraires.

Elle s’est engagée de nombreuses années dans l’association des Anciens de Gay-Lu.

Après 3 tomes couronnés de 3 prix littéraires, notre camarade Philippe Grandcoing revient avec un nouveau roman historique. « La Conspiration hongroise » nous plonge, aux côtés de son enquêteur vedette Hippolyte Salvignac, dans un mystérieux complot politique international au temps de la Belle Epoque, entre Paris et Vienne.

 

La Conspiration hongroiseLe Mot de l’Editeur

Paris, printemps 1909. L’inspecteur Lerouet est confronté à un cadavre anonyme retrouvé poignardé en pleine rue, l’obligeant à faire appel à son vieil ami Hippolyte Salvignac et à Léopoldine, sa compagne, artiste peintre à la sensualité débordante. Au fil de leurs investigations, ce trio d’enquêteurs exhume un mystérieux complot politique aux ramifications internationales, alors que se multiplient les assassinats dans la communauté des artistes hongrois exilés en France. Au moment même où Clemenceau perd le pouvoir, réussiront-ils à sauver l’Europe de la catastrophe ?
Leurs aventures vont les mener jusqu’à la Vienne de Klimt et de Freud, à la découverte de la capitale de toutes les audaces intellectuelles et artistiques de la Belle Epoque, où se cache la clé de l’énigme.

« La conspiration hongroise », Editions De Borée. Collection : Vents d’histoire – Mars 2021 – Couverture : brochée – Format : 15 cm x 23 cm – 276 pages – ISBN : 2812927135 – 19 €

 

L’auteur

Philippe GrandcoingPhilippe Grandcoing est professeur agrégé d’histoire en classes préparatoires aux grandes écoles (hypokhâgne et khâgne) au Lycée Gay-Lussac à Limoges. Spécialiste de l’histoire de la société limousine des XIXe et XXe siècles, il consacre son talent d’historien à sa région. Auteur de nombreux ouvrages historiques et universitaires, il s’illustre dans le roman historique avec les enquêtes de l’antiquaire Hippolyte Salvignac. Philippe Grandcoing est engagé dans l’association des Anciens de Gay-Lu, en tant que membre du Comité.

En cette fin d’année, notre camarade Florence Levet, ancienne de Gay-Lu, nous livre un nouveau roman policier à déposer sous le sapin. Avec « Sous un tas de pierre », elle nous entraîne dans un village du Lot et nous révèle les surprises que peut réserver un choix de changement de vie… 

 

Le mot de l’éditeur

Sous un tas de pierreLe secret d’un mur écroulé.

Imaginez que vous venez d’ouvrir le chantier de rénovation d’une antique demeure dont vous avez fait l’acquisition, dans un charmant village du Lot, et que, sous un tas de pierres, vos ouvriers découvrent soudain un squelette humain.

C’est la triste aventure que connaît Marianne, jeune Parisienne qui a souhaité fuir la capitale après une rupture sentimentale et qui comptait bâtir là sa nouvelle existence, mais qui se trouve, bien malgré elle, plongée dans un drame au mystère non élucidé survenu quelques années plus tôt, dans la famille particulièrement originale de l’artisan qui dirige les travaux.

L’enquête est relancée, les hypothèses vont bon train. Saura-t-on jamais la vérité sur cette affaire bien ténébreuse ?

 

« Sous un tas de pierres » de Florence Levet, Nombre 7 Editions, parution Décembre 2020.
Dos carré collé – 148x210mm – 674 pages – ISBN : 978-2381533582 – Prix public (format papier) : 23€

 

Florence LevetJuriste de formation, universitaire et mère de famille nombreuse, Florence Levet consacre ses loisirs à l’écriture et à la musique. Auteure de nombreux romans, elle est engagée depuis de nombreuses années dans l’association des Anciens de Gay-Lu.
En savoir plus sur le parcours de Florence

 

Anciennes et anciens de Gay-Lu, vous avez vous aussi récemment publié un livre, réalisé un film ou même enregistré un album ? Faites-le nous savoir afin que nous puissions relayer l’information sur le Mag !

Nous retrouvons avec plaisir l’antiquaire-détective Hippolyte Salvignac pour une nouvelle enquête signée de notre camarade Philippe Grandcoing, professeur agrégé en CPGE à Gay-Lussac, engagé dans l’association des Anciens de Gay-Lu. Après Le Tigre et les pilleurs de Dieu, puis Le Faubourg des diaboliques, il signe là une troisième aventure, « Tuer est un art » qui se déroule en 1908 dans la Normandie de Claude Monet et de Maurice Leblanc.

 

Tuer est un art

Le Mot de l’Editeur

Point de repos pour Hippolyte Salvignac, l’antiquaire entré au service de la police de Clemenceau. Un mystérieux cadavre vient d’être découvert à Giverny, à deux pas de la maison du peintre Claude Monet. Flanqué de son inséparable complice, l’inspecteur Lerouet, le voilà plongé au coeur d’une intrigue où l’on ne compte plus les crimes extraordinaires : assassinat du peintre Steinheil, époux de l’ancienne maîtresse du président de la République, meurtre du beau-frère de Claude Monet dans son hôtel particulier…
Aidé par Maurice Leblanc, le créateur d’Arsène Lupin, Hippolyte tente de démêler l’écheveau de ces multiples intrigues. Une enquête captivante et haletante, où une nouvelle fois s’entremêlent les monde de l’art, de la politique et du crime.

 

Tuer est un art – Éditions De Borée – Collection : Vents d’histoire – Mars 2020 – Couverture : brochée – Format : 15 cm x 23 cm – 294 pages – ISBN : 9782812926464 – 19,90 €

 

 

Philippe GrandcoingPhilippe Grandcoing est professeur agrégé d’histoire en classes préparatoires aux grandes écoles (hypokhâgne et khâgne) au Lycée Gay-Lussac à Limoges. Spécialiste de l’histoire de la société limousine des XIXe et XXe siècles, il consacre son talent d’historien à sa région. Auteur de nombreux ouvrages historiques et universitaires, il s’illustre dans le roman historique avec les enquêtes de l’antiquaire Hippolyte Salvignac.

Philippe Grandcoing est engagé dans l’association des Anciens de Gay-Lu, en tant que membre du Comité.

Notre camarade Florence Levet nous propose un nouveau roman, « Un Hiver au Bord de la Mer », qui nous transporte vers d’improbables rencontres dans une villa de vacances durant l’hiver. Cet ouvrage a reçu le second prix du salon du livre de Figeac 2020.

 

Un Hiver au Bord de la MerLa cohabitation n’est pas toujours un long fleuve tranquille
Un homme poursuivi par des malfrats qui en veulent à sa vie et une adolescente en rupture avec sa famille se réfugient sans s’être concertés dans la même villa de vacances, inoccupée en ce début d’hiver.
Au moment où ils jettent les bases de leur fragile cohabitation, espérant se trouver désormais à l’abri de leurs poursuivants, surgit une locataire peu banale qui va bousculer leurs plans.
Réussiront-ils à échapper à cette intruse, dont l’extravagante inconscience risque de les mettre en péril ?

 

« Un Hiver au Bord de la Mer » de Florence Levet, Nombre 7 Editions, parution Octobre 2019.
Dos carré collé – 148x210mm – 264 pages – ISBN : 978-2-36832-838-5 – Prix public (format papier) : 17,50€

 

Florence LevetJuriste de formation, universitaire et mère de famille nombreuse, Florence Levet consacre ses loisirs à l’écriture et à la musique. Auteure de nombreux romans, « Une vie pour une autre » a obtenu le premier prix au Salon des Pages Libres du Limousin en 2014. Elle est engagée depuis de nombreuses années dans l’association des Anciens de Gay-Lu.
En savoir plus sur le parcours de Florence

 

Anciennes et anciens de Gay-Lu, vous avez vous aussi récemment publié un livre, réalisé un film ou même enregistré un album ? Faites-le nous savoir afin que nous puissions relayer l’information sur le Mag !

Dans son dernier roman, « Le corps de Sankara », Agnès Clancier, ancienne du Lycée Gay-Lussac, nous entraîne dans une aventure en terres africaines, au cœur de ce Burkina Faso qu’elle connaît bien pour y avoir vécu quelques années. Une aventure humaine dans un contexte géopolitique incertain.

 

Le corps de SankaraDaurat, soixante ans, grand voyageur, trois fois divorcé, vient de décrocher un contrat au Burkina Faso. C’est sans doute son dernier poste et il cherche un nouveau sens à sa vie en se lançant dans un projet audacieux, l’exploitation d’une mine d’or. De son côté, Lucie, encore étudiante, se remet d’un chagrin d’amour en préparant un doctorat en sciences de l’environnement et rejoint, à Ouagadougou, une association humanitaire. Dans ce pays au climat rude, où la vie quotidienne est chaotique et la situation politique incertaine, la tension pointe.

Le Corps de Sankara raconte le cheminement de deux déracinés, désireux de reprendre leur vie en main et confrontés à une réalité africaine éloignée de leurs repères. Bousculés dans leurs habitudes, ils s’attachent peu à peu à ce pays, y forgent des amitiés, jusqu’à ce que leurs destinées individuelles prennent un nouveau tournant, alors que la population se soulève.

 

Le corps de Sankaré, par Agnès Clancier, aux Editions du Rocher – Parution le 11.03.2020 – Livre broché, format 14cm x 19cm – 280 pages – EAN : 9782268103549 – Prix de vente conseillé : 18,90 €

 

Agnès Clancier, romancièreAgnès Clancier est l’auteur de plusieurs romans, dont Port Jackson (Gallimard, 2007), d’un récit, Karina Sokolova, paru chez Arléa en 2014, d’un recueil de poèmes, Outback, disent-ils (Éditions Henry, 2017) et d’Une trace dans le ciel (Arléa, 2017), inspiré de la vie de Maryse Bastié, aviatrice et résistante.
De parents enseignants, elle a fait ses études secondaires à Limoges, au Lycée Gay-Lussac. Ancienne élève de l’IRA de Bastia et de l’École nationale d’administration (ENA) (promotion René-Char), elle a vécu à Paris et à Sydney, ainsi qu’au Burkina Faso.

Agnès Clancier fut l’invitée d’honneur du Banquet des Anciens de Gay-Lu en novembre 2016. A cette occasion, elle participa à l’une des premières « Rencontres de Gay-Lussac », au cours de laquelle elle s’entretint avec Laurent Bourdelas autour de ses écrits, son parcours, ses voyages.

 

Dans son septième roman, « Une trace dans le ciel », notre camarade Agnès Clancier évoque la vie de Maryse Bastié, aviatrice et résistante. L’ouvrage est maintenant disponible en format poche depuis la fin du mois de mai

 

L’occasion de retrouver l’article publié sur le site lors de la première parution en 2017.

 

« Une trace dans le ciel » – Ed. Arléa Poche – 11cm x 18cm – 285 pages ISBN 2363081943 – Mai 2019 – Prix : 9 euros

 

Agnès Clancier romanchère invitée aux Rencontres de Gay-LussacAgnès Clancier est romancière. De parents enseignants, elle a fait ses études secondaires à Limoges, au Lycée Gay-Lussac. Ancienne élève de l’IRA de Bastia et de l’École nationale d’administration (ENA) (promotion René-Char), elle a vécu à Paris et à Sydney, ainsi qu’au Burkina Faso. Elle signe de nombreux ouvrages, tels que « Port Jackson » (éditions Gallimard), récit de l’installation des Européens en Australie en 1788 ou « Karina Sokolova », récit paru en 2014 aux Éditions Arléa, qui traite des thèmes de l’adoption et de la transmission familiale.

Après avoir côtoyé de près et avec succès Marcel Proust, Marguerite Yourcenar, Colette et Pablo Neruda, Estelle Monbrun (nom de plume de l’une de nos camarades, ancienne de Gay-Lu plus connue sous le nom d’Élyane Dezon-Jones, mais chut !), spécialiste reconnue dans le monde entier de l’oeuvre de Proust et de Yourcenar, poursuit ses « meurtres » en nous offrant un nouveau polar à la saveur inoubliable. Préparez-vous à redécouvrir Montaigne !

 

Parodier l’écriture érudite est le plus périlleux des exercices de style

Meutre à MontaigneUn rapide pincement des lèvres rouge vif aurait indiqué à une personne moins naïve que Mary que sa présence n’était pas vraiment souhaitée. Mais sa proposition fut acceptée, et, en chemin, elle apprit que Caro faisait ses études à l’École des beaux-arts et habitait à la Cité universitaire. Après deux bises à la française, que les Américains appellent air kisses et qui n’engagent à rien, Mary suivit des yeux sa nouvelle connaissance, qui emprunta l’avenue Foch après lui avoir fait un petit signe faussement désinvolte. Quelques instants plus tard, Caro envoyait sur son portable le message suivant à une adresse cryptée­ : « Le cabillaud sera une rascasse. Veronica. »

Avec Meurtre chez tante Léonie, Estelle Monbrun a inauguré la collection « ­Chemins Nocturnes­ » aux Éditions Viviane Hamy. D’autres « meurtres » suivront. On la compare souvent à David Lodge et à Agatha Christie : « L’auteur emprunte au premier des références sarcastiques sur le milieu universitaire, représenté avec un humour impitoyable, mais aussi attendri. À la seconde, son art de la narration, des fausses pistes, des coups de théâtre. » René de Ceccatty, Le Monde.

Vous voilà prévenus.

 

Meurtre à Montaigne – Editions Viviane Hardy, Collection Chemins Nocturnes – Mars 2019
Broché – 13,2 x 2 x 21,1 cm – ISBN : 9791097417277 – 224 p. – Prix : 19€

 

Estelle MonbrunAncienne élève du lycée Léonard Limosin et diplômée d’un doctorat de lettres obtenu à Paris, Estelle Monbrun (nom de plume d’une proustienne émérite) s’est lancée dans une carrière de professeur de littérature française contemporaine aux États-Unis, à New-York puis à Saint-Louis. Elle s’avère être une spécialiste reconnue dans le monde entier de l’œuvre de Marcel Proust et de celle de Marguerite Yourcenar. Parallèlement à son métier d’enseignante, Estelle Monbrun écrit des polars publiés par les Éditions Viviane Hamy. Ses écrits mêlent fraîcheur d’écriture, par l’aspect ludique et parodique de sa production littéraire, et profondeur, par la qualité documentaire et scientifique que ceux-ci proposent.