Mise à jour de l’article de mai 2020.

Initialement proposée lors de la période de pandémie en alternative à la traditionnelle journée « portes ouvertes » aux futurs élèves et leurs familles, la visite virtuelle de l’établissement est une ressource complémentaire pour mettre en avant l’enseignement au Lycée Gay-Lussac de Limoges.

 

▶️Visite virtuelle du Lycée Gay-Lussac

(Source : Lycée Gay-Lussac – Durée : 12 minutes – Mise à jour octobre 2021)

 

Plus de supports sur le site du Lycée

 

L’association des anciens élèves et fonctionnaires du Lycée Gay-Lussac joue un rôle actif dans la communauté. Avec plus de 150 ans d’ancienneté, l’association est la mémoire du lycée, propose différents temps de rencontre entre culture et convivialité, et apporte son soutien à différents projets. En savoir plus sur le réseau des Anciens de Gay-Lu

ORIENTATION – Les choix des enseignements de spécialité, c’est LA grande question en première et terminale. Quels sont les spécialités disponibles ? A quel moment faire ses choix ? Où trouver les infos ? Coup de coeur à l’excellente vidéo de L’Antisèche !!

Que vous soyez élève ou parent d’élève, l’Antisèche vous aide à y voir plus clair sur l’orientation dans cette vidéo (ou nous aide bien nous aussi, Anciens de Gay-Lu à comprendre !).

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C’est sur la page Facebook de Cap Métiers Nouvelle-Aquitaine que nous avons découvert cette vidéo.
Cap Métiers Nouvelle-Aquitaine, c’est l’Agence régionale d’information sur la formation, l’orientation et l’emploi.

Et pour retrouvez la liste des spécialités proposées à Limoges, au Lycée Gay-Lussac CLIQUEZ ICI !

Le 12 février dernier, Le Figaro étudiant consacrait un article aux classes prépas économiques et commerciales, soulignant d’emblée la férocité de la concurrence et la richesse des profils recherchés.

 

Si le savoir mathématique et l’esprit logique constituent de précieux atouts dans la perspective des concours communs BCE ou Ecricome, ils doivent s’accompagner de solides capacités rédactionnelles et d’un esprit de synthèse fort utile pour les étudiants désireux d’intégrer un IEP. C’est là toute la force de la classe préparatoire.

 

La prépa est un canal exigeant destiné à enrichir l’étudiant.

En plus de prodiguer un savoir, elle solidifie des aptitudes jusque là balbutiantes. Nul ne sort inchangé d’une telle expérience. Si certains rejettent l’élitisme supposé de cette formation, d’autres -et j’en suis- la louent pour sa rigueur, son épaisseur et son efficacité. La prépa est un canal exigeant destiné à enrichir l’étudiant.

A l’heure où l’enseignement primaire est critiqué pour sa légèreté, son laxisme ou sa pauvreté, les CPGE offrent une belle opportunité. Pour triompher sans vaciller, il convient de se forger une solide carapace et d’anticiper de longs mois de travail acharné.

A tous les étudiants qui liront ce papier, je conseille une préparation rigoureuse, ferme et équilibrée. En Hypokhâgne, un certain nombre de lectures estivales sont conseillées. Elles visent à rattraper les lacunes littéraires du baccalauréat. S’il est indispensable de s’aérer l’esprit et de dédramatiser les avertissements glanés au cours des portes ouvertes, il faut bien mesurer les sacrifices que suppose un investissement en prépa.

  • Les khôlles appellent une maîtrise du temps et des notions étudiées. C’est aussi un formidable exercice, qui développe une appétence pour l’oral et purge les angoisses lycéennes. Parler devant un jury, démontrer, articuler une pensée ou construire un raisonnement, ne sont plus des concepts abscons. Ils sont l’essence de la formation choisie et le terreau de l’expérience professionnelle à construire.
  • Quant au contrôle continu, symbolisé par la récurrence des examens et des devoirs à produire, ils sont autant d’opportunités à saisir pour développer une capacité d’analyse, mettre en exergue un savoir dûment constitué ou s’entraîner aux épreuves des concours à venir. Leur régularité -et leur longueur- contraignent autant qu’ils libèrent. L’enchaînement des épreuves est donc synonyme d’engagement. C’est aussi la condition de la réussite future.

Dans les grandes écoles, à l’orée des concours ou des entretiens d’embauche, l’épaisseur des profils est sondée. C’est là que vous pourrez puiser dans toutes les richesses de la prépa et que vous serez enfin convaincu -s’il en était encore besoin- d’avoir fait le bon choix.

Dans un monde soumis aux aléas de l’immédiat, méditons l’assertion de Pascal Boniface : « apprendre ne suffit plus. Il faut apprendre à comprendre ».

 

Comme chaque année, les élèves du Lycée Gay-Lussac sont nombreux à passer l’épreuve décisive du Baccalauréat. Ancien de Gay-Lu, selon notre génération, nous l’avons appelé respectueusement « baccalauréat » ou plus familièrement bac ou bachot. C’est l’épreuve ultime sanctionnant les études secondaires, tremplin d’accès à l’enseignement supérieur.

Pour chaque étudiant qui l’obtient, le baccalauréat sonne comme une victoire. Plus qu’un diplôme, il marque quasiment aujourd’hui le passage à l’âge adulte, tant son obtention coïncide avec l’âge légal de la majorité.

Etymologiquement, le mot baccalauréat a pour racine la locution latine « bacca laurea » , c’est-à-dire « la couronne de laurier ». Il s’agit de la corono triumphalis , la couronne triomphale, distinction honorifique symbolisant la gloire de son porteur. En latin tardif, il devient « baccalaureatus  » et prend pour signification « degré de bachelier donné dans les universités ». La racine du mot « bachelier », quant à elle, diffère. Jusqu’au 17e siècle, avant que sa signification évolue, le bachelier n’est autre que le « jeune noble aspirant à devenir chevalier ».

étudiante concentrée

Le baccalauréat : repères historiques

C’est le décret organique du 17 mars 1808 qui crée le baccalauréat. Les candidats doivent être âgés d’au moins 16 ans et l’examen ne comporte que des épreuves orales portant sur des auteurs grecs et latins, sur la rhétorique, l’histoire, la géographie et la philosophie. Les premiers bacheliers sont au nombre de 31. Julie Daubié sera la première bachelière en 1861.

Ce diplôme, qui a la double particularité de sanctionner la fin des études secondaires et d’ouvrir l’accès à l’enseignement supérieur (le baccalauréat est le premier grade universitaire), va se démocratiser au fil du temps : en 1880, à peine 1 % d’une classe d’âge obtient le baccalauréat, proportion qui s’élève à 64,2 % en 2006.

 

Les évolutions du baccalauréat.

De 1930 à 1948, le nombre de candidats reçu à l’examen double, passant de 15 000 à 30 000. Il atteint 150 000 en 1973, 250 000 en 1985 et 470 000 en 1998. En 2017, avec 732 700 candidats et 643 800 bacheliers, le taux de réussite atteint 87,9 % à la session 2017 : 90,6 % en général, 90,4 % en technologique et 81,5 % en professionnel.

En 1993, les nouvelles séries du baccalauréat général sont instituées : ES (économique et social), L (littéraire), S (scientifique). Ces trois bacs généraux visent la poursuite d’études supérieures (universités, grandes écoles, instituts universitaires de technologie).

Créé en 1968, le baccalauréat technologique associe une formation générale à une formation technologique. Il implique la poursuite d’études (BTS, DUT, écoles spécialisées). Il existe huit bacs technologiques.

Le baccalauréat professionnel a vu le jour en 1985. Créés en étroite relation avec les milieux professionnels, les bacs professionnels répondent à la demande des entreprises en techniciens d’atelier, employés ou ouvriers hautement qualifiés. Leur objectif est prioritairement l’entrée dans la vie active, même s’ils permettent dans certains cas la poursuite d’études.

Évolution de la proportion de bacheliers dans une génération depuis 1980 (%)

Note d’information, n° 18.03. © DEPP www.education.gouv.fr

 

Des questions sur la session 2018 ? C’est ici que vous trouverez vos réponses !

 

Anecdotes et faits marquants sur le Baccalauréat

En 1809, la première session du Bacccalauréat n’accueille que très peu de candidats. Ils ne sont que 39, tous issus de la haute bourgeoisie. L’examen est alors presque donné : l’épreuve consiste en un seul entretien oral… Face aux critiques, des écrits sont introduits dès les années 1840.

Réunion du ComitéAussi surprenant que cela soit, pour la première année en 2018, l’oeuvre d’une femme figure au programme officiel du Bac L ! C’est La princesse de Montpensier de Madame de La Fayette qui ouvre le bal. En avril 201, une professeure de lettres avait lancé une pétition réclamant de mettre les femmes à l’honneur, et avait recueilli 20000 signatures.

Il y a 50 ans, le mouvement « Mai 68 » paralyse la France entière, et complique quelque peu la tenue du bac. Les lycées sont bloqués, les enseignants en grêve. Le gouvernement prend alors une décision inédite : le bac se fera en une journée, uniquement à l’oral ! Bilan : 813% de réussite, contre 62% en 1967.

Sport cérébral : en 2017, des élèves de Montpellier peuvent passer leur bac de sport avec l’option « échecs » (le jeu, bien entendu).

Une mesure du Conseil d’Etat de 2016 avait établi qu’un élève de terminale redoublant dans le même lycée que l’année précédente pouvait obtenir une mention en conservant ses bonnes notes. Ce n’est bien sûr plus le cas !

 

Baccalauréat 2021 : une grande consultation auprès des étudiants

 Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’Éducation nationale, a confié une mission de réflexion sur l’avenir du baccalauréat à une équipe conduite par Pierre Mathiot, ancien directeur de l’institut d’études politiques (IEP) de Lille.
L’objectif de cette consultation est de réformer et revaloriser le baccalauréat en simplifiant son organisation et en affirmant sa fonction d’accès à l’enseignement supérieur. Dans le cadre de ces consultations et dans un souci de donner la parole aux lycéens, une consultation en ligne a été organisée en décembre 2017.

C’est en février dernier que Jean-Michel Blanquer a présenté ses propositions pour un nouveau baccalauréat à l’horizon 2021 :

 

Plus d’infos sur le site du Ministère de l’Education nationale.

 

Anciens de Gay-Lu, vous souhaitez partager des anecdotes, des souvenirs concernant votre bac, partager-les avec nous, nous nous en ferons le relais dans une prochain publication ! Envoyer une anecdote sur le Bac par mail à : info[at]anciensdegaylu.com

 

Vous pouvez aussi rejoindre l’équipe du Journal des Anciens de Gay-Lu en proposant votre plume : je propose ma plume

 

Au delà de l’organisation, la méthode et l’effort acharné, la réussite en classe prépa réside aussi dans la passion de la découverte et l’exaltation d’une certaine curiosité. Retour d’expérience d’un ancien de Gay-Lu, élève de classes prépa au Lycée, aujourd’hui élève de Sciences Po Rennes.

 

étudiant de classe prépa

« Le combat peut être une fête ». Je crois dans la justesse de ces mots assemblés à merveille par Jorge Luis Borges.

Bien sûr, nous sommes loin de cette Argentine qu’il décrit à merveille dans Evaristo Carriego, ouvrage aux accents proustiens consacré à la terre de son enfance. Je souhaite pourtant, par cette digression d’ancien Hypokhâgneux (cela ne s’invente pas), rassurer celles et ceux qui se demandent parfois comment on résiste à la submersion d’un travail engloutissant. Bien sûr, il y a l’organisation, la méthode et l’effort acharné. N’oubliez jamais que la réussite réside aussi dans la passion de la découverte et l’exaltation d’une certaine curiosité.

La classe préparatoire est parfois présentée comme le tonneau des Danaïdes, à jamais remplie par ces élèves studieux désireux d’acquérir de précieux savoirs. C’est pourtant une étape formatrice qu’il ne faut jamais voir comme un frein mais comme une opportunité à saisir. Il ne s’agit donc pas ici d’opposer la préparation d’un concours au travail quotidien à mener en prépa mais, au contraire, de mettre en exergue la richesse d’une bataille sur deux fronts en apparence inconciliables.

 

De la méthode

étudiante concentrée

N’oubliez jamais que tout ce que vous avez acquis depuis votre arrivée en prépa est une force. Vous êtes dotés d’un atout majeur : le sens de l’organisation. Chaque matière a une place bien déterminée dans la semaine et les programmes de révision sont aussi millimétrés qu’un plan quinquennal soviétique. Procédez de la même manière avec les épreuves de vos concours : prévoyez une tranche de travail quotidienne et tenez vos objectifs. Le « goût de l’effort » n’est pas une fadaise. Il y a de la satisfaction et du plaisir à retirer d’un fort investissement intellectuel.

De la volonté

S’engager en prépa, c’est faire preuve d’une forte détermination. Tout Hypokhâgneux mesure le poids des lectures à effectuer au cours de l’été précédant la rentrée, et ce au détriment de chauds congés post-bac. Il faut néanmoins faire preuve de persévérance et prendre conscience d’une réalité : la CPGE conjuguée à la préparation d’un concours est une course d’endurance d’un an. S’il est nécessaire de s’accorder des pauses et de décompresser, toutes vos aptitudes doivent être mobilisées pendant de longs mois : mémorisation maximale, fichage intensif, lecture, planification, révision…

livres ouverts

De la connaissance

Cloisonner prépa et concours est une faute à ne pas commettre. Que le contenu de celui-ci soit plus ou moins éloigné de la nature de votre spécialité, il y a toujours beaucoup à retirer d’une année en CPGE. L’encadrement dont bénéficient les étudiants, le suivi rigoureux des parcours, le professionnalisme des enseignants et l’exigence bienveillante de ceux-ci sont précieux face aux dangers de l’égarement professionnel. La prépa est une étape, un outil, sorte de couteau-suisse à jamais réutilisable. Affronter une khôle prépare nécessairement à un entretien ou au sacro-saint grand-oral de nombreux Instituts. C’est aussi un moment de vie marquant, tout à la fois éprouvant et gratifiant. C’est un modèle de formation envié pour son caractère formateur et émancipateur.

 

La classe prépa n’est pas un carcan. C’est un tremplin, un socle sur lequel peut être érigée une kyrielle de parcours. L’enseignement suivi donne tout à la fois accès à un vivier de connaissances fondamentales et à des méthodes de travail absolument indispensables pour réussir de longues études. Il ne faut jamais dissocier l’organisation propre aux CPGE et la poursuite d’un cursus. Que celui-ci soit dans la droite ligne des matières étudiées ou qu’il s’en éloigne, il y a toujours beaucoup à exploiter de la classe prépa. La rigueur est un atout dans un environnement estudiantin marqué par l’incertitude et le décrochage. Le savoir est une arme à brandir pour faire sa différence. C’est aussi un trésor à partager, une mine à exploiter. Le combat intellectuel peut donc résolument être une fête.

 

En savoir plus sur les Classes préparatoires du Lycée Gay-Lussac de Limoges

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