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Outback, d'Agnès Clancier

En ce week-end prolongé, nous vous conseillons la lecture des deux derniers ouvrages de notre dernière Présidente de banquet, Agnès Clancier : « Outback, disent-ils »…

« Outback, disent-ils est inspiré par l’histoire des Aborigènes, leur culture et leur spiritualité, les liens qu’ils entretiennent avec leur terre. Ce recueil évoque aussi la place qu’ils occupent dans le monde contemporain et rend hommage aux valeurs qu’ils nous transmettent. »

Ed. Henry – 120 pages – 10 euros.

La suite : « Une trace dans le ciel »

Une trace dans le ciel d'Agnès ClancierEn ce week-end prolongé, nous vous conseillons la lecture des deux derniers ouvrages de notre dernière Présidente de banquet, Agnès Clancier : après « Outback, disent-ils », découvrez « Une trace dans le ciel »

« Elle s’efforce de vider son esprit. D’oublier ce qu’elle sait. Ce qu’elle a vécu ces derniers jours, ces derniers mois. Elle doit tout effacer. Tout sauf l’enfance, la jeunesse, l’amour, les défis, la folie, ce qui, d’elle, leur sera pour toujours inaccessible. Ce qui la rend invulnérable.

Arrêtée par la Gestapo, en mars 1944 pour ses activités de résistante, une femme tente, dans la solitude de sa cellule, de surmonter sa peur pour affronter l’épreuve de la détention et des interrogatoires, d’accepter la perspective de sa propre mort tout en gardant intactes sa détermination et sa foi en l’avenir.
Aviatrice célèbre pour avoir, dans les années trente, battu de nombreux records internationaux, elle se remémore son enfance, les moments heureux de son existence, les êtres qu’elle a aimés, les exploits accomplis, puisant dans ce passé et dans la résurgence d’émotions anciennes la force dont elle a besoin.
Ce roman est inspiré de la vie de Maryse Bastié, une héroïne de l’aviation, de la résistance à l’occupant et de la cause des femmes, qui a relevé tous les défis de son temps et mené tous les combats pour la liberté. C’est aussi un formidable témoignage de cette époque où des fous volants, de Mermoz à Hélène Boucher, ont laissé, souvent au péril de leur vie, des traces dans le ciel, ouvrant ainsi la voie à l’aviation moderne. »

Ed. Aléa – 271 pages – 20 euros.

Une idée de lecture pour ce week-end? Les Anciens vous conseille le dernier de François Frugier, « La Mémoire qui s’éloigne », aux éditions Amalthée.
 
« L’auteur évoque sa jeunesse, dans les années 1950 et 1960. Il raconte son école, témoin du modèle d’éducation de l’époque, et sa vie, souvent très modeste dans la période d’immédiat après-guerre. Un confort spartiate, un équipement ménager rudimentaire, ni voiture, ni télévision, ni téléphone, peu de jouets et de bandes dessinées. Un univers que les enfants d’aujourd’hui auraient du mal à imaginer et que l’auteur décrit avec des souvenirs et des anecdotes authentiques, souvent drôles, parfois émouvants.
François Frugier met l’accent sur l’importance du lien familial sur plusieurs générations, patrimoine affectif à transmettre aux plus jeunes. Peut-être un jour auront-ils la curiosité de se pencher sur la vie de leurs aïeux ? L’ouvrage donne quelques repères dont ils pourront chercher la concordance avec les photos de famille, avant que la mémoire ne s’éloigne définitivement. »
Ed. Amalthée – 208 pages – 19,90 euros.

Couverture du livre

Logo RCF LimousinA l’occasion de la parution de son ouvrage « Les émaux art-déco de l’Atelier Fauré, Limoges 1919-1985 » aux éditions Culture et Patrimoine en Limousin , Laurent Bourdelas reçoit l’historien Michel Kiener (ancien de Gay-Lu) en interview sur le plateau d’RCF Limousin.


LES EMAUX ART DECO DE L’ATELIER FAURE, LIMOGES 1919-1985, de Michel C. Kiener, 2016, aux Editions Culture et Patrimoine en Limousin, 180pages, ISBN : 978-2-91167-90-2, 23×28,5 cm.

Voir le site de l’éditeur Culture et Patrimoine en Limousin

Un grand « bravo » à notre truculent professeur d’Histoire-géographie!

« Dans un Limoges en pleine croissance, celui de l’internationale des Années Folles – des années Art déco –, un entrepreneur en peinture ouvre un atelier d’« émaux artistiques sur cuivre ». Pour cela il recrute une équipe d’émailleurs d’exception, transfuges de la porcelaine. Ces « mains » demeurées jusqu’à présent anonymes vont écrire en quelques années, avec un talent fou, l’une des plus belles pages de l’histoire millénaire de l’Émail à Limoges, et l’une des plus étonnantes de la période Art déco européenne. Qui peut
aujourd’hui regarder ces vases sans en être ébloui ?
C’est cette histoire extraordinaire que nous conte avec verve et rigueur Michel C. Kiener.
Argumenté, précis, documents à l’appui, riche de près de deux cents images, voici un livre appelé à faire date. Les collectionneurs autant que le grand public y trouveront leur compte. De l’atelier Fauré-Marty (1919-1924) jusqu’aux années Fauré proprement dites (1924-1985), le récit embarque le lecteur aux côtés des grands noms de l’émail limousin, les Marty père et fille, Bonnaud, Sarlandie, Issanchou… et surtout des « mains » de l’Atelier. Elles retrouvent ici plus qu’un nom : une identité. »

Ed. Culture et patrimoine

Une jolie démarche de notre camarade Gérard Terrier, directeur de l’Espace de Réflexion Éthique du Limousin, que l’Association des Anciens souhaitait vous relayer.

« Les témoignages recueillis dans cet ouvrage sont empreints d’émotions, de sentiments. Ils traduisent la façon dont ont été vécues la maladie, l’hospitalisation, la phase terminale, voire l’agonie et la mort du malade.merci de renseigner ici le résumé de votre ouvrageIls émanent de proches mais aussi de malades eux-mêmes. Ils nous ont été adressés directement ou, pour certains plus rarement mais plus officiellement, par l’intermédiaire de l’administration hospitalière. Ils sont vrais, inégaux, les plus courts n’étant pas forcément les moins émouvants. Ils n’ont subi d’autres modifications que celles strictement nécessaires à la préservation de l’anonymat de leurs auteurs, des malades. »

Ed. Le Manuscrit – 146 pages – 15 euros 90.

* L’ouvrage est disponible à Limoges à Anecdotes, La librairie catholique, Cultura, la FNAC. Il l’est aussi sur Amazon.

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Geste éditions aime décidément la plume de nos camarades! Après Laurent Bourdelas, c’est au tour de Robert Savy – ex-Président de la région Limousin – d’être publié. « Le crépuscule des socialistes en Haute-Vienne 1971 – 2016 » vient de sortir.

« Partout, en Europe, les partis politiques sont en crise, inspirant aux citoyens de moins en moins confiance. Cette crise n’épargne pas les socialistes, là même où ils dominaient depuis longtemps la vie politique locale. C’est le cas en Haute-Vienne, où Robert Savy a vécu de l’intérieur cette évolution. Il a été l’un des acteurs du renouveau du Parti socialiste au temps de François Mitterrand, puis le témoin de son déclin progressif, sanctionné par la perte de Limoges en 2014.

Son témoignage, d’une grande liberté de ton, nous fait entrer dans les coulisses de la politique locale, qu’on ne connaît guère.

On y découvre une réalité contrastée. À des moments de grand élan collectif désintéressé succèdent des périodes où la compétition pour le pouvoir, avec les avantages qu’il procure, passe avant les convictions.

À travers cette description très concrète de la vie interne du Parti socialiste en Haute-Vienne, Robert Savy révèle quelques uns des maux dont il souffre partout : des responsables dont la politique est devenue le métier, un parti dont la base populaire s’est éloignée… Pourtant, conclut l’auteur, la gauche a besoin d’un grand Parti socialiste immergé dans la réalité sociale de son temps. »

En cette période de rentrée, l’Association des Anciens est heureuse de vous annoncer la sortie de « Le mystère de Châlucet – Crimes et histoire en Limousin » de Laurent Bourdelas.

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« Laurent Bourdelas inaugure une nouvelle série de polars, où se mêlent des épisodes de l’histoire du Limousin et des enquêtes policières menées aujourd’hui, par un roman qui se déroule autour de l’un des lieux emblématiques des environs de Limoges et Solignac : la forteresse en ruines de Châlucet, sur son éperon barré entouré par la Briance et la Ligoure.

Spécialiste du lieu pour la sauvegarde duquel il milita, il fait revivre avec verve l’épopée des brigands – Perrot le Béarnais et Aymerigot Marchès – qui s’en emparèrent au XIVe siècle ; ilévoque aussi la figure d’un autre « routier » : Geoffroy Tête-Noire, à Ventadour.

De nos jours, le capitaine Léonard Vinoy et le lieutenant Mathieu enquêtent sur la mort par crucifixion de celui qui devait devenir le conservateur départemental du site de Châlucet. L’opportunité pour l’officier de police limougeaud (par ailleurs propriétaire d’un bar à vin), de multiplier les rencontres, notamment avec un chanteur de rock sataniste installé dans la campagne limousine, et de faire découvrir à son adjoint les charmes de Limoges.

Chevauchées, ripailles, amours et trahisons médiévales s’immiscent dans la progression de l’enquête, créant ainsi un suspense original. »

Jean-Christophe TORRES, vient de publier aux éditions du Cygne un ouvrage intitulé : Laïcité et Education. La trahison des valeurs.

"Laïcité et éducation. La trahison des valeurs." un livre de Jean-Christophe TorresInvoquée de toutes parts pour se porter au chevet d’une fraternité menacée, comment faut-il aujourd’hui comprendre la laïcité ? Celle-ci doit-elle s’entendre, en cohérence avec ses origines historiques, comme une exigence inaliénable de liberté pour le citoyen ? Ou s’agit-il à l’inverse, au nom d’un incontestable retour du religieux, de justifier par elle un contrôle public accru sur les croyances personnelles ? Derrière cette problématique en apparence théorique se construisent très concrètement, à notre insu et sous couvert de pensée consensuelle, un nouveau modèle de société comme une nouvelle conception de l’école.
Et c’est bien alors une forme de trahison qui se joue, une transmutation inédite de nos idéaux démocratiques dont le sens, lentement, nous échappe jusqu’au point d’inversion – jusqu’en un moment irréversible de bascule où ils finissent par se contredire ou, pire encore, par ne plus rien vouloir dire d’essentiel. L’enjeu est alors de mesurer cette évolution, d’en saisir les conséquences directes pour une école qui est plus que jamais en première ligne de ce renouveau républicain.

Nul ne peut aujourd’hui ignorer la mobilisation autour des valeurs comme leur difficile incarnation dans un espace social à la fois éclaté et libéré : mû par la dynamique des besoins consuméristes et des exigences collectives, en tension permanente entre l’individualisme triomphant et l’urgence d’un bien commun à restaurer. L’Etat, la puissance publique qu’il porte en lui, se trouvent entravés dans ces contradictions : tout à la fois omniprésents et impuissants, agissant sur tous sujets et n’étant authentiquement efficace sur aucun. Ces paradoxes d’une force instituée qui n’en est plus vraiment une, d’une politique qui transmue désespérément la maigreur de ses effets en une boulimie communicationnelle disent le mal grandissant de nos démocraties.

Des citoyens, de plus en plus éduqués, de plus en plus en attente de confort et de liberté, trouvent en vis-à-vis de cet appétit insatiable à vivre et à consommer qu’ils revendiquent comme leur droit le plus strict une puissance publique désormais incapable d’assurer le lien entre ces juxtapositions de désirs aussi personnels qu’infinis. Car le nœud gordien de notre crise républicaine est bien là, dans cette exigence si mal formulée par le rapprochement artificiel de deux mots accolés d’un tiret : le « vivre-ensemble ». La maladresse de la terminologie signe ici la vacuité du concept. Adjonction improbable de deux termes dont l’association ne signifie concrètement pas grand-chose, ne renvoie communément à nulle perception exacte d’une réalité qui serait vécue et constatée par tous. Oui, nous vivons bien « ensemble », réunis par des besoins et des tâches, rassemblés autour de services publics et par quelques rares moments de partage – mais divisés, surtout et de plus en plus, quant aux valeurs et aux conceptions globales du monde et de l’homme, de la finalité de nos vies et du progrès auquel nous aspirons.

Pour en savoir plus, lire la suite sur Educavox.

Laïcité et Education. La trahison des valeurs. par Jean-Christophe TORRES

  • Paru aux Editions du Cygne (11 avril 2016), collection Pensée.
  • Broché 198 pages – ISBN : 978-2-84924-448-7 – 20,00 euros